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 Le capitalisme en ligne : Internet n’est pas encore...

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bugsy
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Date d'inscription : 16/04/2015

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MessageSujet: Le capitalisme en ligne : Internet n’est pas encore...   Le capitalisme en ligne : Internet n’est pas encore... EmptyMer 3 Fév - 14:33

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À lire dans l'excellente et jeune revue Frustration :



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bugsy
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MessageSujet: Pourquoi l’internet nous rend idiot   Le capitalisme en ligne : Internet n’est pas encore... EmptyDim 7 Fév - 0:20

Pourquoi l’internet nous rend idiot

«Je dois l’admettre, mais lire ce texte va vous rendre pIus idiot». C’est ainsi que Kabir Sehgal, écrivain, ancien vice-président de J.P. Morgan et récompensé par des Grammy Ward en tant que producteur de musique commence son article sur Fortune sur ce que l’internet fait à notre cerveau.

Et il ajoute, «ce n’est pas que ce que j’écris est particulièrement obtus, c’est que vous le lisez en ligne où on vous offre sans cesse un nombre incalculable d’options: cliquez ici, regardez cela, partagez ceci… ».

Le message de Kabir Sehgal est le suivant : comme la quantité de contenus en ligne explose, notre cerveau a appris à lire différemment, en étant sans cesse distrait, ce qui a totalement changé la façon dont nous apprenons. Et ce n’est pas pour le mieux.

L’internet nous donne ainsi accès à une quantité d’informations sans précédent et dans le même temps nous devons paradoxalement moins intelligents et plus superficiels.

Dans son livre, The Shallows : What the Internet is Doing to Our Brains (Les superficiels : Ce que l’internet fait à nos cerveaux) qui était un des finalistes pour le Prix Pulitzer, Nicholas Carr défend la thèse que la technologie conduit à un affaiblissement de nos capacités intellectuelles. « C’est un point de vue provocateur et même contre intuitif mais il s’appuie sur de nombreuses découvertes récentes en matière de neurosciences », écrit Kabir Sehgal.

Ainsi, l’Université de Californie UCLA, lors d’une étude conduite en 2008, a scanné le cerveau de 24 personnes qui faisaient des recherches sur Google. Les scientifiques ont trouvé que ceux qui utilisaient le plus Google avaient une plus grande activité cérébrale, plus particulièrement dans le cortex préfrontal. C’est la partie du cerveau qui est le siège de la conscience et que nous utilisons pour prendre des décisions. Cela peut sembler bénéfique.

Mais ce n’est pas le cas. Quand vous rencontrez des liens hypertextes votre cerveau se pose la question: cliquer ou ne pas cliquer. Comme vous êtes sans cesse interrompu pour prendre de telles décisions, vous ne «vous perdez pas» dans le texte et en conséquence l’information devient très rarement une connaissance profonde.

Comme Nicholas Carr l’explique : « la redirection de nos ressources mentales, de lire des mots vers prendre des décisions, peut sembler imperceptible –nos cerveaux sont rapides- mais il est prouvé qu’elle entrave la compréhension et la mémoire surtout quand elle est répétée fréquemment ».

L’usage de l’internet recâble notre cerveau. L’étude d’UCLA montre aussi que ceux qui avaient peu d’expérience de Google et a qui il a été demandé d’utiliser internet une heure par jour ont vu une modification de leurs schémas cérébraux. Au bout de cinq jours seulement, l’activité du cortex préfrontral avait augmenté.

Selon une autre étude, du Journal of Digital Information, ceux qui lisent des documents contenant de l’hypertexte ne retiennent pas autant d’informations que ceux qui ont des textes sans liens. Lire un livre n’est pas stimulant. Mais c’est une bonne chose parce que le cerveaux peut transférer l’information de la « mémoire vive » vers « la mémoire de long terme ». Les neuroscientifiques ont découvert que la mémoire de long terme n’est pas seulement un endroit où nous stockons toutes sortes d’informations. Elle nous sert également à construire des schémas, à organiser nos pensées et nos concepts.

Quand nous lisons sur internet, « nous transférons un bric-à-brac de bribes d’informations pas un flux cohérent provenant d’une seule source ». Nos cerveaux n’assimilent pas l’information de façon riche et profonde et créent moins de connexions avec nos autres mémoires. « Nous devenons des consommateurs irréfléchis de données ».

Or, la richesse de l’intelligence humaine se trouve notamment dans la mobilisation de notre mémoire de long terme. « La créativité passe par l’utilisation de nos facultés de long terme pour créer de nouvelles associations et connexions entres nos idées. En lisant sans cesse en ligne, nous éparpillons notre attention et nos moyens et réduisons nos aptitudes. »
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