Derrière le mot « vacances » se cachent des inégalités majeuresLe saviez-vous ?
Une statistique indique qu’un français sur deux ne part pas en vacances, le plus souvent pour des raisons financières.
Ce que l’on nous dit pas, c’est qu’au sein de ceux qui se considèrent partant « en vacances », beaucoup ne peuvent partir que sur un séjour très bref, à proximité du lieu de résidence ou hébergés par la famille/amis.
En effet, les statistiques nationales considèrent qu’une personne est partie en vacances à partir du moment où elle est parvenue à s’extraire de son quotidien consécutivement plus de 4 jours dans l’année.
En réalité, derrière le mot « vacances » se cachent des inégalités majeures.
Les catégories socio-professionnelles supérieures sont celles qui disposent du plus grand nombre de congés, celles qui sont capables de partir plusieurs fois dans l’année, celles qui sont capables de partir aux sports d’hiver (chaque année, seuls 7.4% des français partent aux sports d’hiver), celles qui partent le plus souvent en week end (un français sur deux ne peut pas partir en week end) et enfin celles qui reçoivent le plus grand nombre d’aides financières aux vacances (chèques vacances, etc,…)
28 % des foyers les plus aisés bénéficient d’aides pour partir en vacances contre 13 % des foyers qui ont un revenu inférieur à 1 500 euros.
Ces aides aux vacances se matérialisent le plus souvent par des chèques-vacances (12 %). Viennent ensuite les aides financières des employeurs ou de comités d’entreprise (9 %).
Pour remédier à cette énième injustice gravée dans le marbre de « notre » République bonapartiste, de « notre » démocratie bourgeoise, « notre » organisation salariale du travail et ce au cœur d’une crise systémique historique, le prolétariat ne doit suivre qu’une seule voie, celle de se mettre en vacances du capitalisme!