je viens de publier un texte, synthèse de mes travaux depuis dix ans que je participe, de façon critique, à ce qu'on appelle la théorie de la communisation, issue d'une "rupture dans la théorie de la révolution" après 1968 et au début des années 70, et dans le prolongement d'écrits antérieurs - carrefour des émancipations, retours à Marx, etc. pour ceux qui m'ont connu, croisé ou supporté au début des années 2000
Communisation 'troisième courant' 2015 : théorie-lutte et activités communistes
http://patlotch.com/text/488b2cdb(autosaved_autosaved_autosaved_autosaved_Patlotch2013)-723.html
c'est « une rupture 'communiste' dans la théorie de la communisation » sur un ensemble de questions
- une des plus importante est l'articulation entre la contradiction entre classes dans le capitalisme, et la question 'raciale', qui reste problématique pour les marxistes, parce qu'assez difficile à théoriser. Je me suis donc attaché à ce travail en y intégrant ceux qui avaient étudié sérieusement la question depuis plus d'un siècle, des théoriciens marxistes noirs américains, aux théoriciens marxistes fondateurs des post-coloniales et 'subalternes', à l'intersectionnalité classe/genre/race délaissant le trop souvent la structure de classe du capitalisme. Cette question m'a éloigné jusque-là de la plupart des « partisans de la communisation », et j'ai fait l'objet de leur part d'un ostracisme mesquin et sectaire, comme on en rencontre partout... L'intérêt est plus grand pour ces questions hors de France, aux USA et en Angleterre, et naturellement les pays non occidentaux, mais pour l'heure, le lien avec ces théories n'est qu'en devenir
(un événement éditorial important est la publication en français de "Marx aux antipodes" Nations, ethnicité et sociétés non occidentales" de KB Anderson aux éditions Syllepse)
l'enjeu est évident aujourd'hui dans le monde et particulièrement en France, vu les questions raciales et ethniques aggravant la segmentation du prolétariat - trop souvent condamnées pour 'communautarisme', 'islamo-gauchisme', etc.- alors que la crise du capitalisme et la perte de l'identité de classe consécutive à la restructuration du capital depuis 40 ans ne laissent pas rêver d'une unité possible, qui ne sera possible que dans un processus révolutionnaire pour l'abolition du capital, que nous appelons communisation, par le fait qu'elle n'est ni 'grand soir' à l'ancienne, ni alternative étatique ou autogestionnaire, mais suppose des mesures de ruptures radicales et donc des luttes à ce niveau en quantité et qualité
- un autre point important, qui me sépare des autres théoriciens de la communisation, est la question de l'activité des communistes, de leur intervention dans les luttes, bref de leur rôle spécifique dans l'esprit renouvelé du Manifeste de 1847, Prolétaires et communistes
https://www.marxists.org/francais/marx/works/1847/00/kmfe18470000b.htm
d'autres choses encore, que je laisse découvrir par qui s'y intéresse
un discussion 'virtuelle' sur ces questions, dans laquelle j'intègre les commentaires jugés intéressants
http://patlotch.com/text/488b2cdb(Patlotch2013)-629.html
le plan de mon blog est là
http://www.patlotch.esy.es/text/488b2cdb(Patlotch2013)-601.html
merci de vos intérêts et de faire circuler ce texte si vous le jugez utile...