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 Ces mauvaises idées que je crois bonnes.

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Fald




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MessageSujet: Ces mauvaises idées que je crois bonnes.   Ces mauvaises idées que je crois bonnes. EmptyMer 10 Fév - 15:14

Même si ce n’est pas une raison pour que certains sites me censurent au lieu de me contredire, je sais que mes idées ne plaisent pas à grand-monde, ni ma manière souvent assez ironique de les exprimer, car je me traîne depuis 1984 un pessimisme assez noir. Rappelez-vous, à l’époque, la gauche au pouvoir, c’était Mitterrand à l’Ouest et Tchernenko à l’Est. Et les élections européennes avaient démontré que les déçus de la politique de droite du Petit Oncle du Peuple ne reviendraient pas sur sa gauche. Avec la brusque montée de Le Pen de 2 à 10 % pour couronner le tout.

Et le pessimisme, dans des temps moustachus où on appelait ça du défaitisme, c’était passible du peloton d’exécution. On savait s’amuser, à l’époque, c’est pas comme la jeunesse d’aujourd’hui, ma bonne dame !

Je n’ai cessé de cotiser au parti qu’en 1999, mais uniquement parce que, moi le rat, j’ai attendu que le capitaine Robert Hue en personne coule le navire avant de le quitter.

Finalement, j’ai peut-être été plus marchaisien que communiste, puisque j’ai adhéré fin 1975, à 24 ans, pendant la préparation du XXIIème congrès, et que j’ai quitté le parti un an après la mort de «Big Jo» (appellation affectueuse incontrôlée que je partageais avec quelques copains). Cette équipe dirigeante qui s’attelait à déstaliniser le parti en lui laissant le veste à l’endroit, ça m’avait attiré, moi qui ai connu mes premiers cocos à 19 ans en allant étudier à Toulouse.

D’ailleurs, à part le Toulouse des années 70, je n’ai jamais vécu que dans des coins où les copains se comptent sur les doigts d’un cheval. Du coup, les bisbilles de ceux qui ont vécu dans les « banlieues rouges » et qui sont communistes (soi-disant) depuis des générations, me laissent toujours perplexe. J’en retire l’impression que là où le parti a eu quelque pouvoir, il a laissé se développer de foutus paniers de crabes. Je comprends mieux, quand je les lis sur les forums, pourquoi là où le parti était vraiment au pouvoir en Europe de l’Est, il était devenu un vaste club de carriéristes se vidant de 80% de ses membres dès les défaites de 1989.

Je suis d’accord avec ceux qui disent que le PCF, tel qu’il est, n’a plus d’avenir. Et je désespère de le voir un jour remettre sa veste à l’endroit. Je pense que, lorsqu’il aura perdu ses derniers députés, sénateurs et maires de villes importantes, il se dissoudra. Et au rythme où il les perd, il n’y en a peut-être plus pour longtemps. Vendre l’immeuble Fabien à un promoteur sera au demeurant une action charitable : procurer une dernière érection à un tas de sales cons avant l’hôpital de long séjour et le cimetière. Pauvre Glucksmann qui n’est déjà plus là pour en profiter !

Je vois aussi que d’autres, dont Alain fais partie, essayent d’organiser ceux qui veulent rester communistes. Dernièrement a été fondée l’ANC. Je visite aussi régulièrement le site du PRCF, Le Grand Soir, et j’ai eu suivi le blog de Danièle Bleitrach, je lis celui de « Canaille le Rouge », un peu aussi le PCF et l’Huma, entre autres. Ben oui, puisque je vis dans un désert politique, seul vraiment à gauche dans ma famille, je suis la politique sur Internet ! Remarquez, cela me donne un avantage : je connais la masse de Français qui ne votent surtout pas communiste mieux que d’autres qui vivent dans un milieu beaucoup plus militant.

Ce qui n’arrange pas mon pessimisme, c’est l’éparpillement de tous ces communistes. Chacun fonde son organisation dans son coin. On sera bientôt comme les trotskistes, deux, c’est deux tendances et trois une scission.

Je parle dans le vide vu mon isolement, mais je souhaiterais voir émerger une organisation qui, pour réunir tout ce monde,  se limite aux fondamentaux économiques et sociaux du communisme : socialisation des grandes entreprises pour dégager les moyens de mettre l’économie au service des hommes et non l’inverse.

Et avec publication d’un vrai programme de gouvernement dont les salariés puissent discuter vraiment. De même pour un projet de constitution démocratique. Le parti savait le faire quand il y fallait des typographes et des imprimeurs remuant des tonnes de plomb et de papier pour fabriquer des bouquins et une armée de militants pour les vendre. Par contre, plus personne n’en est capable à l’heure du PDF.  Cela ne voudrait pas dire que le parti a un projet clefs en mains à prendre ou à laisser, non, cela signifierait qu’il a des choses à proposer, ce qui manque à toutes les organisations actuelles. Si on tape « programme » dans la case « recherche », on ne trouve rien. Ah si ! Le programme du stand à la fête de l’Huma des années passées...

Le réservoir de militants et d’électeurs pour un renouveau du communisme, c’est la masse des abstentionnistes, le vrai premier parti ouvrier de France, contrairement à ce que racontent les promoteurs du FN. Dire à ces citoyens hélas dépolitisés  « votez d’abord et on réfléchira à un programme après l’élection », ce n’est pas sérieux.

Je parle de se limiter aux fondamentaux économiques et sociaux. Car ça me désole de voir les groupuscules nés du délitement du parti se séparer sur des questions secondaires même si elles sont importantes. Je suis le premier à débattre volontiers du passé : la guerre d’Espagne, le Front Populaire, 1968, la Résistance, le stalinisme, le gauchisme, etc.

Mais ce ne sont pas des programmes d’avenir. Je rêve de voir un jour naître le parti où tous ceux qui divergent sur ces questions pourraient continuer de s’engueuler, mais en étant d’accord et unis pour construire une société ou chacun donne selon ses moyens et reçoit si possible selon ses besoins, et au moins selon son travail.

Et où l’Etat gère les choses, donc l’économique et le social, mais en lâchant tous les autres basquets. Où le gouvernement et parti ne se préoccupent surtout pas de savoir ce qu’écrivent écrivains et journalistes, ce qu’on chante ou joue sur scène ou sur les écrans, ce qu’on peint ou sculpte, qui couche avec qui, qui croit en quel esprit, ce que les profs et les élèves disent en cours, et j’en passe. Seule limite à la liberté : l’appel aux coups et blessures et au meurtre !

Cette limitation aux fondamentaux serait aussi nécessaire « pédagogiquement ». En effet, la « guerre idéologique » dont certains se moquaient quand Marchais la dénonçait, cette guerre, la bourgeoisie l’a gagnée. Les « masses populaires », qu’on le veuille ou non, sont complètement abêties, et surtout, ont perdu toute conscience de classe. Le salariat, c’est presque 90% de la population, mais grâce à la propagande bourgeoise, ses membres se sentent d’abord blacks, blancs ou beurs, hommes ou femmes, jeunes ou vieux, actifs ou retraités ou chômeurs ou apprentis, catholiques, musulmans ou juifs (les athées sont peut être la seule catégorie où on rencontre une conscience de classe massive), homos ou hétéros, bref, ceux qui devraient être la première force sociale du pays, les salariés, se pensent en autant d’individus isolés avec chacun ses intérêts particuliers.

Si on veut contre-attaquer dans cette guerre idéologique, et avec les petits moyens du militantisme, il faut rester simple avec des propositions concrètes.

Or, on est très mal parti pour ça. Si, par exemple, je parle de « pouvoir du salariat » sur les sites « révolutionnaires », je vais me faire traiter de révisionniste car il faut bien sûr proclamer haut et fort la « dictature du prolétariat ». Or à mon avis, et parce que je fréquente justement ceux qu’il faudrait gagner à nos opinions, je pense que ce mot, avec son histoire, est périmé. Il n’y a plus que ceux qui ont lu un peu de Marx et de Lénine qui savent ce qu’il a voulu dire. Pour les autres, c’est comme si on disait à la manière du 17ème siècle qu’un petit garçon baise sa mère et se grande sœur avant d’aller se coucher. Dire de nos jours qu’il leur fait la bise ne nous empêche pas de parler la langue de Molière.

La seule phrase définitive et absolue de la pensée mondiale a été écrite par Marx, c’est justement celle qui dit que rien n’est jamais absolu ni définitif ni sacré. Alors, sacraliser une expression qui a une histoire trop longue à expliquer, c’est se conduire en bigot qui récite la bible.

On est aussi très mal parti pour ça puisque, comme je l’ai déjà dit, si on tape « programme dans la case « recherche » des sites du PCF ou de ceux qui veulent le remplacer comme le PRCF, on trouve de tout, sauf un programme clair avec sa version résumée « pour les nuls », si j’ose dire.

En dehors des fumosités social-démocratisantes du PCF et des proclamations qui se veulent révolutionnaires et que je qualifie volontiers de contrebassesques car elles sonnent d’autant mieux qu’elles sont plus creuses, on ne trouve rien. Certes des textes intéressants pour celui qui lit déjà couramment le langage communiste, mais rien qui permettrait de prendre par la main ceux qui commencent à zéro, et qui sont les masses à convaincre.

En particulier les jeunes. Car, cause supplémentaire de pessimisme, quand je lis les interventions sur les divers forums, je trouve beaucoup de récits d’anciens combattants très méritoires contre les guerres coloniales ou des grèves de 68, et j’ai l’impression qu’avec mes bientôt 65 ans, je suis bon pour les jeunesses communistes.

Or, justement, comme je suis moi-même un ancien con battu, je me rappelle que c’est avec un programme qui avait certes le défaut d’être commun mais qui avait le mérite d’être programme et avec un projet de société explicite, entre autres une déclaration des libertés proposée comme préambule à la constitution, que Marchais avait attiré dans les 200 000 jeunes de ma génération.

Eparpillement en groupuscules et absence de propositions concrètes et crédibles pour gouverner me semblent être les deux grands obstacles à un renouveau du communisme.

Et je ne veux pas peiner ses fondateurs et militants, mais je crains fort que l’ANC ne soit un groupe de plus dans ce tableau que je vois bien noir. Si je me trompe, tant mieux, mais j’ai bien peur d’avoir raison.

J’étais parti pour quelques lignes et j’ai écrit quelques pages. Je suis incorrigible.
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alain
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alain


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MessageSujet: Re: Ces mauvaises idées que je crois bonnes.   Ces mauvaises idées que je crois bonnes. EmptyMer 10 Fév - 20:00

Fald a écrit:
Citation :
Même si ce n’est pas une raison pour que certains sites me censurent au lieu de me contredire, je sais que mes idées ne plaisent pas à grand-monde, ni ma manière souvent assez ironique de les exprimer, car je me traîne depuis 1984 un pessimisme assez noir.


Ces mauvaises idées que je crois bonnes. 0016 AMI FALD/..

Ici on censure pas..Et  si un jour , t'étais viré , tu saurais au moins pourquoi .. Ces mauvaises idées que je crois bonnes. Mouhahah et les autres  intervenants aussi!

Mais après tout, chacun "administre " ses "sites" comme il l'entend
Moi je ne publie plus sur B.C , par exemple.

Non pas que tel camarade qui gère son espace soit devenu pour moi un "ennemi"  Mais j'ai passé l'âge de passer au "détecteur de VERITE " Ces mauvaises idées que je crois bonnes. Saute-et avant de rentrer discuter chez des pôtes..
--------------------

Revenons à l'essentiel: Comme tu connais et excuse mon "chnacognisme", je te dirais que je trouve que tu viens d'adhérer -depuis 84 dis -tu au P.C
Pessimisme Communiste;

Je comptais loger cette interview de SEVE(2007) dans une autte rubrique, mais -sans que je partage tout ce que garçon balance, il y a des réflexions sur COMMUNISME et ORGANISATION qui méritent le détour..

Toi qui ne prédit pas un grand succès à l'A.N.C et qui pour  l'instant - na pas rejoint les cuisines ou l'on va tenter de faire mijoter du communsme comestible par les masses Ces mauvaises idées que je crois bonnes. Manger 
..et moi qui ai décidé que si ça foire, on ne pourra pas me dire" t'avais qu'à venir aux fourneaux", trouveront dans ces lignes des idées avec lesquelles  nous serons en phase


C'est long ;;mais ça aidera les fainéants que je connais  Ces mauvaises idées que je crois bonnes. 5559 de s'en tenir à un extrait sans cliquer sur le lien..

Citation :


[size=30]Lucien Sève « Le communisme est mort, vive le communisme ! »
ENTRETIEN RÉALISÉ PAR LUCIEN DEGOY ET OLIVIER MAYER
JEUDI, 6 DÉCEMBRE, 2007
L'HUMANITÉ[/size]
Pour Lucien Sève, la crise du communisme exige le passage « de la forme-parti verticale à la forme-mouvement horizontale ». Il préconise la création d'« ateliers de militants avec pleins pouvoirs d'élaboration ». Entretien.
L'épisode politique qui vient de se jouer en France, comment l'abordez-vous ?
Lucien Sève. Avec la mort de ce qu'on a si improprement appelé « le communisme », l'histoire a changé de phase. Le nouveau « tout est permis » du capital mène à des catastrophes démesurées. Or c'est toujours la même absence mentale et pratique de vraie alternative à gauche. Tous nos malheurs tiennent à cette carence. D'où la tâche de ceux qui persistent à penser dans le sens de Marx. Depuis des années nous parlons d'« inventer un communisme du XXIe siècle ». Assez répété. Passons enfin à l'acte.
Dans un texte que vous avez rendu public récemment (*), vous vous positionnez dans une discussion à l'intérieur du PCF. En quel sens cette discussion vous importe-t-elle comme philosophe ?
Lucien Sève. Je suis certes philosophe, mais soyons clair : ce texte intitulé « Le communisme est mort, vive le communisme ! », je l'ai écrit non comme philosophe mais comme militant conscient que se joue en ce moment la survie du communisme en France.
Et si j'ai décidé de rendre public un long texte, on voudra bien croire que la raison en est impérieuse : je tiens la façon même dont est posé notre problème pour fallacieuse. De tout ce que je lis ressort que nous serions devant un dilemme : ou dissoudre le PCF et n'être plus qu'une composante d'une éventuelle formation antilibérale, ou le revigorer moyennant un espoir de novation dont le contenu est des plus vagues. Ou laisser se perdre l'identification communiste ou, pour la garder, rester rivé à la forme-parti moribonde qu'est le PCF. Problème tronqué. Quant à moi, et je suis loin d'être seul, je rejette ces deux options, à mes yeux également désastreuses. Je plaide pour une troisième, esquissée de longue date et qu'on ne saurait mettre sous la table. Elle se caractérise ainsi : faire bien mieux valoir dans sa plénitude autonome l'identification communiste, et pour cela en finir avec cette forme-parti devenue contre-productive qu'est le PCF. Je sais le casier politique chargé du mot communisme. N'empêche que le ou la communiste qui fait durablement un bon travail de terrain peut gagner bien des voix et même se faire élire en disant clairement sa couleur. Le terrible 1,93 % de la présidentielle n'est pas dû à la référence communiste, mais à tout autre chose, que dit crûment un de ces « communistes sans domicile fixe » présentés par l'Humanité du 28 novembre, et il faut féliciter le journal de cette riche initiative. Il dit : quand le PCF a choisi de présenter son propre candidat, « on a joué la boutique contre l'intérêt général ». Voilà. C'est de nous cramponner à une forme-parti perçue comme répulsive que nous payons si cher.
Dans quelle mesure ce que vous dites là renouvelle l'état des lieux que vous dressiez dans votre dernier livre, Marx et nous, où vous évoquiez alors une « tragédie shakespearienne du marxisme et du communisme » ?
Lucien Sève. Cette réflexion vient de bien plus loin que Marx et nous. Il y a vingt-cinq ans que je me bats pour la visée communiste, au PCF on ne parlait naguère que de socialisme. J'entrevoyais quelle mystification recouvre la thèse non marxienne qui fait du socialisme l'antichambre du communisme, alors que ce sont deux visées bien différentes. Ainsi le communisme implique le dépérissement de l'État de classe (pas des pouvoirs publics), le socialisme, lui, a toujours inclus un étatisme, c'est même pourquoi Marx et Engels ont intitulé leur manifeste « communiste » et non pas « socialiste ». Vastes questions appelant un travail théorique dont le PCF se soucie bien peu aujourd'hui.
Vous dites à la fois que le communisme est mort et que le communisme écrit en italique demeure un « possible » de notre époque. Dans le premier cas, votre raisonnement s'appuie sur des faits, dans le second, vous semblez plutôt exprimer une conviction ou une croyance. Que répondez-vous ?
Lucien Sève. Est mort ce que l'idéologie dominante appelle « le communisme », je mets le mot entre guillemets parce qu'il y a là un vrai abus de langage. L'URSS n'a jamais été un pays communiste au sens fort du terme, et nous-mêmes n'avons guère fait de politique avec le communisme en ce sens fort. La conquête insurrectionnelle du pouvoir étant d'évidence exclue en France à notre époque, nous nous sommes repliés de fait pour l'essentiel sur les batailles électorales. Aussi voit-on en nous un parti comme les autres, mais sans chance d'accéder vraiment au pouvoir. D'où la terrible perte de crédibilité, même s'il y a des lieux où subsiste une vitalité communiste. Mais végéter nationalement à moins de 5 % des suffrages exprimés quand on a pour raison d'être de transformer le monde, est-ce être encore vivant ?
Le communisme au sens fort, c'est bien autre chose : le dépassement des grandes aliénations historiques de l'humanité, l'appropriation par tous et chacun de leurs « puissances sociales » : avoirs, savoirs, pouvoirs... Face à la mise en privé généralisée du capitalisme, la mise en commun de tout ce qui est social. Et cela non comme « idéal » mais, vue cruciale encore peu comprise, je le crains, comme mouvement réel à impulser, mais dont l'action contradictoire du capital fait foisonner des présupposés objectifs. C'est le point décisif. Ainsi le rôle aujourd'hui exigé du travailleur dans la production exige aussi qu'on lui reconnaisse des pouvoirs dans la gestion. C'est vrai dans tous les domaines : partout de nouveaux possibles honteusement gâchés ouvrent de nouveaux horizons. Il s'agit d'en tirer avec esprit de suite un ensemble cohérent d'initiatives engageant au présent sur tous les terrains des appropriations communistes. Aucun acte de foi là-dedans. Il s'agit de partir du réel et de ne pas en lâcher un instant les possibles. Voilà pourquoi est capitale la référence au communisme, seul mot qui dise vers quoi dépasser le capitalisme. J'entends bien ceux pour qui le terme est par trop discrédité. Mais supposé que nous renoncions à nous battre pour le réhabiliter, croit-on que l'adversaire hésiterait à coller quand même cette étiquette sur une force anticapitaliste la récusant ? À leur corps défendant, les antilibéraux allemands sont encore en proie à l'image caricaturale des « communistes de l'Est ». On ne résout pas un problème en le fuyant.
N'est-il pas paradoxal, excepté peut-être quelques individualités, que ce soient les militants les plus intéressés à construire une société libérée de l'exploitation qui aient participé de cette « mort » du communisme ?
Lucien Sève. Ce paradoxe, n'est-ce pas celui qu'un communiste SDF de mes amis appelle le « syndrome Brejnev » ? Une activité se voulant communiste est menée au travers d'une culture d'organisation qui produit par principe le contraire. Dans des conditions très différentes, n'est-ce pas quelque chose du même ordre qui nous asphyxie ?
N'y a-t-il pas chez Marx et, au-delà, chez tous ceux qui ont théorisé la révolution communiste des sources qui permettent aussi de comprendre cet échec ? Pourquoi revenir néanmoins à Marx ?
Lucien Sève. Bien sûr, Marx n'a pas tout juste. On peut penser par exemple qu'il a sous-estimé l'impact désastreux de la dictature du prolétariat sur la visée communiste. Ou que, focalisé sur l'économique et le politique, il a méconnu l'importance du sociétal, du symbolique. Mais il a analysé avec une telle pénétration la dynamique du capitalisme que son oeuvre éclaire encore puissamment notre présent. Ainsi il a anticipé sur l'irruption de la science dans la production, la productivité sans précédent qu'elle allait permettre, l'obsolescence de l'exploitation du salariat qu'elle annonçait, les prémisses objectives de son dépassement communiste dont elle était porteuse... Nous y sommes en plein. La visée communiste de Marx était tellement en avance sur son temps que le mouvement révolutionnaire lui a préféré ce socialisme dont le XXe siècle a montré les terribles limites. C'est seulement face au capitalisme d'aujourd'hui que ce communisme donne toute sa mesure, à condition que nous le pensions à neuf pour notre temps.
Cela fait longtemps que le PCF dit comme vous que le communisme n'est pas un idéal mais est ce mouvement, ce combat contre les aliénations secrétées par l'ordre social capitaliste dans ses métamorphoses incessantes. Y a-t-il un malentendu ?
Lucien Sève. On cite la formule, mais je n'en vois pas tirer les conséquences dans la façon de faire. Il est urgent de ramener le centre de gravité de notre politique sur tous les terrains de la transformation sociale. Mais on ne peut l'y ramener d'en haut. Seuls le peuvent les militants. Alors, qu'on leur en reconnaisse la pleine responsabilité ! Imaginons : dans chaque section, les militants décident de grandes initiatives à engager, choisissent celles qui les motivent. Des ateliers se constituent avec plein pouvoir d'élaboration.
Des ateliers de même objectif agissent ailleurs : on échange les expériences, on approfondit les problèmes, on coordonne les projets. L'initiative devient l'affaire commune de toute une famille d'ateliers, elle se nationalise, voire s'internationalise ; elle devient une pépinière de compétences, instrument de transformation à taille efficace comme jamais cellule n'a pu l'être. Ne voit-on pas s'esquisser un mouvement politique - appelons-le par hypothèse « communiste » - rendant palpable une façon vraiment différente de faire de la politique, en restituant son mordant à toute la gamme des enjeux de classe ?
L'exercice et la conquête du pouvoir sont aussi une source majeure d'aliénation. Vous ne proposez pas pour autant que le mouvement de transformation sociale se passe d'organisation, ni d'un Parti communiste ? N'est-ce pas vouloir faire revivre ce qui est mort ?
Lucien Sève. Bien sûr qu'il faut une organisation. Mais d'un communiste on peut attendre qu'il sache dissocier organisation et pouvoir. Le vieux préjugé de classe est qu'il n'y a pas d'ordre sans chef. C'est faux. Le cerveau humain est une merveille de mise en cohérence sans chef d'orchestre. Le monde regorge de cohérences non pas verticalement imposées mais horizontalement produites. Or le moule historique du Parti est vertical par essence, étant né en un temps où la cohérence était à introduire du dehors dans le prolétariat. La formidable autonomisation des individus a rendu cette forme irréversiblement caduque. On peut faire miroiter l'espoir que le PCF va retrouver une nouvelle jeunesse, mais on est bien en peine de dire comment, et pour cause. Osons le dire : la verticalité est anticommuniste. La forme PC est une contradiction bloquée : on veut que tous prennent le pouvoir dans la société, mais dans le Parti, les communistes en sont structurellement dessaisis par une direction. Pas étonnant que le PC au pouvoir ait partout produit non de la démocratie mais de l'autocratie. C'est avec ça qu'il faut en finir, en passant de la forme-parti verticale à la forme-mouvement horizontale. Ce qui exclut non pas l'existence d'organismes centraux, mais qu'ils se constituent en instances dominantes. Tout ça est à élaborer, mais on n'engage pas le travail théorique nécessaire.
Comment passe-t-on à cette nouvelle organisation ? Avec quelles conséquences du point de vue des références politiques (élections, institutions, etc.) ?
Lucien Sève. Le grand argument pour en rester au PCF, c'est la peur du vide. Mais pourquoi faudrait-il un saut dans l'inconnu ? Décidons d'une expérimentation où les communistes motivés, avec et sans carte, créent un peu partout dans le pays sur des thèmes choisis des ateliers travaillant en maillage horizontal, en y ajoutant des organes appropriés mais subordonnés, pour assumer les exigences de la politique institutionnelle, telles les élections nationales. Expérience à l'appui, on définira les traits d'un mouvement communiste auquel un congrès peut nous faire passer en dissolvant seulement alors le PCF. Le tout est d'admettre une expérimentation menée non pour qu'elle échoue, mais pour qu'elle réussisse...
Pour vous, il s'agit d'une priorité de la plus haute importance ?
Lucien Sève. À mon sens, c'est notre dernière chance. Que disent ces communistes SDF dans l'Huma, et avec eux tant de milliers d'autres ? Communisme, oui ; PCF, non. Leur répondre : notre porte est grand ouverte, c'est refuser de les écouter, eux et ceux qui pensent de même dans le Parti. Notre problème a une solution, pourvu qu'on se décide à entendre. Il faut dépasser la forme morte du PCF pour que vive le mouvement communiste de notre temps.

Allez TCHIN Ces mauvaises idées que je crois bonnes. Tchintch pour arroser ton arrivée ici, HOMBRE..
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alain
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alain


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MessageSujet: à propos du "parti"!   Ces mauvaises idées que je crois bonnes. EmptyVen 26 Fév - 19:47

Je viens de tailler la bavette avec un copain qui , lui  aussi, aurait voulu  que l'A.N.C devienne un parti une oRGANISATION

Fald écrivait, lui, je cite en m'excusant pour la coupure(gras assumé)

Citation :

Je parle dans le vide vu mon isolement, mais je souhaiterais voir émerger une organisation 



Et avec publication d’un vrai programme de gouvernement dont les salariés puissent discuter vraiment. De même pour un projet de constitution démocratique.  


Cela ne voudrait pas dire que le parti a un projet clefs en mains à prendre ou à laisser, non, cela signifierait qu’il a des choses à proposer, ce qui manque à toutes les organisations actuelles. Si on tape « programme » dans la case « recherche », on ne trouve rien. Ah si ! Le programme du stand à la fête de l’Huma des années passées...

Comme je suis de ceux qui peuvent changer d'avis mais qui sur  quelques points de FOND, préfèrent se  répéter que se contredire, 

...........on excusera que je remette ici un vieux papier que j'avais rédigé pour ROUGE MIDI....en juin 2007....




http://www.rougemidi.org/spip.php?article2278#forum7820




Citation :

Pas de Charrue avant les Boeufs
j

Ces mauvaises idées que je crois bonnes. Rubon10-6ba42
Je suis comme des centaines de milliers de militants, qu’ils soient encore membres du parti, qu’ils l’aient quitté( c’est mon cas), comme de milliers de jeunes, de travailleurs, de « sans » de tous horizons, qui crèvent du Capitalisme et s’interrogent : « Pourquoi cette situation, pourquoi tant de groupuscules, de petites chapelles , de collectifs où l’on semble pourtant se réclamer de l ’Anticapitalisme , pourquoi cette division , ces anathèmes, ces tons de procureurs , ces véhémences d’avocats, ces lourdes insistances sur le passé d’X ou Y.. » ?
Loin de moi l’idée que le regard sur le passé de l’histoire du communisme en France et dans le monde ne soit nécessaire et que nous n’ ayons pas collectivement à bien repérer ce qui n’a pas « marché ».Pour ne pas nous contenter de critiquer nos erreurs tout en les renouvelant. .Il faut faire preuve de beaucoup d’humilité.. Je le dis d’autant plus à l’aise que je suis de ceux qui longtemps traquèrent les liquidateurs supposés ou réels en ne mesurant pas combien j’étais moi même avec ma participation enthousiaste au concours de recordman de diffusion de « Programmes communs « et en aveugle défenseur bardé de certitudes du modèle soviétique, très certainement de la génération qui est la plus responsable de la marginalisation du PCF...même s’il faut reconnaître que d’aucuns firent preuve de zèle ces dernières années pour achever le malade.
Mais si, contrairement à ce qu’ écrit Pottier il ne s’agit pas de faire « table rase du passé » il faut davantage analyser le présent si l’on veut un Futur.
De tout ce que je parcours avec intérêt comme contributions de dépassement de la forme Parti du communisme , telle que l’incarne encore le P.C , je tire à la fois confirmation de l’urgence d’entreprendre à bâtir le nouveau, mais une sous estimation de ce que charrie « l’ancien » qui, Marx l’a expliqué, est un redoutable adversaire de ce qui veut naître ...

Il faut se hâter en prenant son temps, me semble-il, et ne pas s’embarquer dans un « fourre tout » de la pensée qui ne permettrait pas , c’est mon opinion, de bâtir quoi que ce soit de solide .
Ce qui sera échafaudé entre « nous » , initiés divisés , sans qu’un large débat de masse associe des centaines de milliers de ceux qui ont intérêt objectif à ce que ce monde change vite, pour enfin mettre les besoins humains au cœur du dispositif due la transformation sociale , tout projet, toute refondation , aussi affinés seraient ils, n’ont aucune chance d’apparaître UTILES , « atteignables », donc mobilisateur pour les Luttes sociales, sociétales, institutionnelles, etc..
En ce sens je plaide pour deux étapes distinctes.
La première c’est une véritable confrontation sans aucune exclusive entre tous ceux qui sont d’accord sur un point : Cette société doit être remplacée. Dans ce processus de confrontations , d’échanges, forcément les clivages apparaitront très vite : Qu’ils se dénomment « antilibéraux » ou autrement , il y a dans notre pays des gens sincères, dévoués qui ne pensent pas réalisable, ou qui ne souhaitent pas que se réalise le dépassement du capitalisme, c’est à dire le processus « abolition-construction ». Ils s’expliqueront, d’autres les contreront, c’est dans ce débat que la question clé des contours du Communisme seront en mesure de se dessiner si l’on veut enfin se frotter au « réel » :Quelques questions ne viennent pas assez en remue-méninges de masse. Parmi celles ci, par exemple :
Ces mauvaises idées que je crois bonnes. Puce Avons nous du Capitalisme du 21° siècle une approche assez concrête pour travailler les contradictions qu’il fait naître chaque jour , mesurons nous combien les stratégies successives du Capital pour endiguer la baisse tendancielle du profit produit un dispositif d’exploitation complexe et souvent apparaissant , (à tort selon moi,) comme hors de portées des Luttes tous terrains, surtout quand l’apparence des rapports de force à l’échelle mondiale peuvent sembler un handicap impossible à surmonter ?
Ces mauvaises idées que je crois bonnes. Puce Sommes nous « à jour » quant à la façon de relire Marx , de ne pas céder sur les « fondamentaux » tout en essayant de dépasser des formules pensées à la fin du19° siècle et dont l’application au 20° n’a été que tragique échec : je veux parler de ce qu’aujourd’hui veut dire « Propriété des moyens de production et d’échanges » Comment lever des ambiguïtés vis à vis de formules comme « réappropriation sociale » si elles recouvrent des notions qui nieraient la nécessaire expropriation des possédants ? Comment, lesquels ? 57 pour cent du Capital financier du Pays est détenu par les fonds de pensions US. .Comment donner en perspective ce que sera la nécessaire violence de la Lutte des classes sans pour autant que ce mot ne soit accolé à l’idée de »phase sanglante » ? Comment sortir de l’affirmation que nous ne renouvellerons aucune expérience étatique , vaccinés à jamais contre les modèles « soviétique » ou de « nationalisation » Comment travailler la notion de » futurs propriétaires, »ce qui très certainement pose toute la question clé d’un processus autogestionnaire inventant des méthodes ou la démocratie, fil rouge du communisme que nous voulons se combine avec le besoin de maitrise des outils de création de richesses par des collectifs ou travailleurs et citoyens sont impliqués y compris avec l’intervention de larges secteurs publics des collectivités , des banques déprivatisées, etc.
Ces mauvaises idées que je crois bonnes. Puce Comment un tel processus peut il se concevoir sans une rupture ( et non je ne sais quelles renégociations ! ) d’avec les corsets antidémocratiques d’une Europe aux mains des capitalistes et des pouvoirs nationaux qui sont à leurs bottes ? Ces superstructures continentales ou mondiales empêchent elles toute avancée , tout processus de transformation sociale dans un pays comme le nôtre En un mot, la révolution est elle possible dans un seul pays et avec quelles coopérations des peuples dans un « nouvel internationalisme .Sommes nous bien conscients que « mondialisation » du capital forge , contradictoirement de nouvelles bases à l’échelle planétaire dans le rapport de forces ?
Ces mauvaises idées que je crois bonnes. Puce On pourrait multiplier ainsi les « grandes questions » encore sans réponses cohérentes que le mouvement populaire doit se « farcir » ( on excusera la vulgarité) C’est par des milliers et des milliers de »bouts » de réponses construites par l’enrichissement de tous grace à chacun que le PROJET Anticapitaliste sera propriété de tous.
Ces mauvaises idées que je crois bonnes. Puce Comment faire : pourquoi pas aller vers des Assises nationales de l’Anticapitalisme( ou des Etats généraux , peu importe dénomination, préparées hors de toute OPA de qui que ce soit (Partis ou individus) Là ou ce sera possible ce sera à partir d’entreprises , de quartiers ou existent les militants qui voudront s’investir.2illeurs ce sera par cantons ou département etc ..Et tout ce qui sortira de ce bouillonnement géant de neurones révolutionnaires en lien avec les luttes de résistance qu’il nous faut mener , constituera une base solide en termes d’Alternative anticapitaliste..
Ces mauvaises idées que je crois bonnes. Puce Après, mais après seulement la question DU PARTI sera en mesure d’être perçue comme un besoin naturel passant par des phases que décideront ceux qui auront construit le Projet

Alors, et le PCF me dira -t-on ?.L’auto-dissolution pour s’investir dans ce »nouveau » me semblerait un acte courageux , mais ayant quitté le PC il ne m’appartient pas d’exhorter ceux qui y restent d’opter pour telle ou telle formule .Je n’ignore rien des freins, je peux comprendre que l’existant , même en miettes , soit plus « rassurant » que l’ambition de s’attaquer à faire du neuf. Je suis bien conscient auusi, car je connais ce que fut mon Parti que cet indispensable nouveau à construire inquiète ceux qui peuvent apparitre plus soucieux de leur avenir personnel ...que de l’avenir de l’humanité..

Ces mauvaises idées que je crois bonnes. Puce Il n’empêche : la Société a besoin de Communisme, la construction du communisme a besoin d’un OUTIL pour aider sans prétendre »guider » ..Tous ceux qui aux termes des « assises du communisme » seront conscient que tel est le double enjeu devront préparer alors un Congrès de Tours du 21°siècle :cela passera par une phase constituante , toujours en partant de l’idée que la primauté , c’est le « bas », le collectif le plus large, à partir de l’usine, le bureau, la Fac , le quartier, dans une démarche fraternelle, pour retisser le lien brisé entre ceux qui souffrent et ceux qui ont la prétention de participer activement à la transformation Sociale.
Ces mauvaises idées que je crois bonnes. Puce Parfois on me rétorque « Tu rêves, Camarade »C’est exact mais cela vaut parfois mieux que de se laisser endormir en croyant que tels ou tels groupes sympathiques pour certains , pourraient en unissant leurs seules maigres forces fabriquer le parti du Communisme qu’il nous appartient de faire vivre. En nous y collant avec détermination, enthousiasme, patience et fraternité.
Alain Chancogne
Militant du communisme
Merignac





Puisque je "me "cite je rappelle qu'en mai 2013..j'écrivais



Citation :




j'ai beaucoup réfléchi depuis la dernière rencontre préparatoire de Marseille le 13 avril)..oui, je pense qu'à Marseille nous devrons annoncer la création de l'Association Nationale de COMMUNISTES.

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De toutes façons, ceux qui s'accrochent à l'ancien" en combattent le"nouveau"- qui devra naitre si nous ne voulons pas que nos gosses empruntent, en marche arrière le chemin vers la Barbarie- , ceux qui nous considèrent comme"anticommunistes" ,.(..y compris en réglant de ci de là des comptes avec des Camardes dirigeants ou "simples adhérents en opposition au mélanchonisme liquidateur )

...........tous ceux donc que la remise en cause de certitudes "partisanes" protègent de toute remise en "cause"(s) ceux là- que nous nous appelions "association" " Espace" ou" Club"..parleront d'organisation antiPC"..

Bien entendu ce débat reste ouvert!
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