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 DANS la RUe, DANS la gRÊVE!

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alain
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alain


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MessageSujet: DANS la RUe, DANS la gRÊVE!   DANS la RUe, DANS la gRÊVE! EmptyJeu 25 Fév - 15:23

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 Attention l’histoire ne repasse pas les plats !
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alain
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DANS la RUe, DANS la gRÊVE! EmptySujet: Attention l’histoire ne repasse pas les plats !   DANS la RUe, DANS la gRÊVE! EmptyAujourd'hui à 15:21DANS la RUe, DANS la gRÊVE! Icon_quote_en DANS la RUe, DANS la gRÊVE! Icon_edit_fr DANS la RUe, DANS la gRÊVE! Icon_delete DANS la RUe, DANS la gRÊVE! Icon_ip


publié chez nos amis rouge-midi


http://www.rougemidi.org/spip.php?article9132


                                                                                         jeudi 25 février 2016 
par  Alain Chancogne 
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DANS la RUe, DANS la gRÊVE! Arton9132-14bb4
Ce qui est perdu par indolence ou fainéantise ne se retrouvera que par la force de la révolution. Car, quand on a tout perdu, on a plus rien à craindre. 
Nous sommes à un moment décisif qui engage l’avenir de plusieurs générations. Allons nous attendre, l’arme au pied, de nous faire tondre comme des moutons ?

Les luttes ouvrières ont arraché des droits, lesquels lui ont permis de contenir la violence du capitalisme prédateur et de lui imposer des défaites. Luttes permanentes et victorieuses quand le monde du travail a mis la barre à la hauteur des enjeux : front populaire, mai 68, plus récemment le CPE.
Et nos enfants que ce système plonge dans une crise globale et entend contraindre à un retour à marche forcée vers l’époque ou les »puissants » se croyaient invincibles et rêvaient d’un monde ou la résignation, la peur d’affronter l’adversaire permettrait de saigner à blanc ceux dont Ferrat rappelle qu’ils paient toujours « leurs crimes et leurs erreurs ».
Il serait inutilement répétitif que nous égrainions l’ensemble des violences récentes que le tandem – pouvoir / patronat inflige à ceux qui, depuis des décennies, voient se relayer aux affaires des Présidents, des majorités, des partis qui démontrent leur totale soumission à ceux qui veulent nous mettre à genoux.

Comment ne pas partager la colère de NOTRE CAMP ?

Comment ne pas comprendre que les urnes soient de plus en plus désertées et que s’opère une récupération nauséabonde, dangereuse et instrumentalisée du désarroi, au profit d’une extrême droite qui tente de faire oublier ses liens avec les plus féroces adversaires de la classe ouvrière, et feint de représenter un barrage au malheur programmé par le capitalisme dont elle est un des atouts.
Nous, qui avons décidé de mettre au service de ceux qui souffrent un outil de défense, de contre-attaque et d’espoir, nous pensons qu’il est de notre responsabilité de nous adresser aux travailleurs, aux chômeurs, à la jeunesse, aux retraités, à toutes celles et ceux qui n’entendent pas que ce monde bascule dans la pire des régressions humaines, pour leur dire :
• chacun de nous, individuellement, et/ou au sein de son syndicat, son association, son organisation politique, peut se faire entendre pour que très, très vite, un FRONT UNI de RESISTANCE se dresse, pour que toutes les formes d’actions, sans rien exclure ni rien sous estimer, fassent reculer les GATTAZ, HOLLANDE, VALLS et autres cyniques MACRON, valet du MEDEF et Myriam EL KOMRI la « bonne à tout faire » des donneurs d’ordres du CA 40, logée au Ministère du Chômage.
Qui aurait cru que « le changement c’est maintenant » était un slogan juste, mais sur la base d’un changement pour le PIRE ?
Misant sur les légitimes angoisses nées des actes de terrorisme, ce pouvoir manie de pair les atteintes aux libertés individuelles, la répression antisyndicale (Goodyear, Air-France) et une avalanche de projets de plans antisociaux, la pire que notre pays aie connu depuis au moins 30 ans.
Le code du TRAVAIL est mis en lambeaux, avec des dispositions que même SARKOSY n’a pas osé nous imposer.

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  • • volonté affichée d’imposer aux chômeurs la » double peine : privation d’emploi et insupportable prétention de réduire encore plus les indemnités, de les assortir de chantage à l’acceptation d’une précarisation encore plus accrue, d’un flicage au prétexte d’abus, quand patrons et fortunés abusent des cadeaux fiscaux en tous genre et de privilèges exorbitants.

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Le Capitalisme rêve d’une société ou le PARADIS fiscal des uns justifierait l’ENFER sur terre pour des autres !
La fontaine aurait dit, parlant de nous « ils n’en mourraient pas TOUS, mais TOUS étaient frappés ».
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DANS la RUe, DANS la gRÊVE! Article
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TOUS, sauf« EUX » !
Alors que pour NOUS se dessine un pouvoir d’achat en perte constante, le fonctionnaire montré du doigt, la division entre le soi disant assisté qui souffrirait et les autres qui ont gagné leurs acquis sociaux de haute lutte, comme le cheminot ou l’électricien ... rien ne nous est épargné !
Selon nous - l’Association qui rassemble des Communistes de France - il est temps qu’un grand « ça SUFFIT » se construise pour stopper ce tsunami de régression tous azimuts.
Nous ne saurions oublier que les milliards qui sont introuvables pour plus de sécurité, plus d’hôpitaux, de logements et d’écoles, ce Gouvernement les détourne pour mener ses opérations militaires, fournissant à l’Impérialisme mondial sa protection du pillage des richesses des pays auxquels on prétend apporter notre « démocratie », nos « valeurs », à coups de bombardiers !
On sait bien pourtant que c’est cette situation qui nourrit tous les fanatismes, et conduit aux drames connus l’an dernier.
Nous sommes à un moment décisif qui impose à ceux qui sont en responsabilité et se disent opposés à cette politique, de ne pas en rester à des propos frondeurs, à des suppliques mâtinées d’arrières pensées électorales.
Le monde du TRAVAIL attend des organisations syndicales qu’elles donnent aux salariés, aux chômeurs les outils démocratiques d’une véritable consultation pour les décisions à prendre afin que s’organise une solide, puissante, unité qui n’est pas l’affaire que des rencontres utiles entre Organisations.
OUI, nous POUVONS faire reculer et BATTRE nos adversaires des Conseils d’administrations, des ministères, de Matignon et de l’ÉLYSEE.
Rien n’est joué !
TOUT DEPEND de NOUS TOUS.

Alain Chancogne : ANC
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POUR MÉMOIRE.


1 150 000 000 000 dollars de dividendes versés aux actionnaires en 2015

En 2015, le montant total des dividendes versés par les entreprises dans le monde a atteint 1 150 milliards de dollars, selon l’étude annuelle réalisée par Henderson, qui analyse les dividendes payés par les 1 200 plus importantes sociétés mondiales par leur capitalisation boursière.

Les Etats-Unis restent le moteur de la croissance, les sociétés nord-américaines payant le plus de dividendes au monde.

En Europe, la France est le pays le plus « généreux » avec les actionnaires, les sociétés françaises ayant distribué 47 milliards de dollars de dividendes en 2015, devant l’Allemagne (34,2 milliards de dollars), l’Espagne (23,1 milliards de dollars) l’Italie ou les Pays-Bas (9,6 milliards de dollars).

Source HENDERSON

la_peniche

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alain
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alain


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MessageSujet: bien vu , VINCENT!   DANS la RUe, DANS la gRÊVE! EmptyLun 29 Fév - 10:36

Citation :

DANS la RUe, DANS la gRÊVE! Rubon8-e1909
« Les libertés et droits fondamentaux de la personne sont garantis dans toute relation de travail. » C’est par ce premier article que le projet de loi« visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs » commence.
En parcourant les 130 pages du projet de Loi, on comprend bien que c’est tout le texte qui transpire une drôle de conception de l’égalité véhiculée par les entreprises et leurs dirigeants. La République française est donc une dictature des entreprises. Cette loi et son premier article sont une insulte aux travailleurs, les ouvriers, les précaires, les privés d’emplois, les travailleurs non déclarés, les blessés et morts au travail ; bref la grande majorité des français qui sont en souffrance au travail. Ce qui tend d’ailleurs à devenir un pléonasme.
C’est un gouvernement un dehors de toute réalité du travail, de la pauvreté, du chômage –6 millions de privés d’emploi faut-il le rappeler !- qui rédige non seulement sa mort politique , on s’en accommoderait, mais surtout conforte le pouvoir pour les patrons.
Madame El Khrommi doit nous expliquer comment « La conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle et familiale est recherchée dans la relation de travail. » (article 9 du chapitre premier), quand le texte prévoit 12 heures de travail sur 24 heures de manière fractionnée, quand « la durée maximale hebdomadaire de travail est de quarante-huit heures », ou encore quand un salarié peut travailler 44 h heures par semaine pendant 16 semaines.
Sans reprendre une à une toutes les mesures indignes prévues par le texte qui passera en conseil des ministre le 9 mars prochain ; il faut souligner les grands principes. Le gouvernement s’appuie sur le processus de négociation en entreprise ou par branche.
La négociation aujourd’hui en France c’est le gouvernement qui n’applique pas ses propres lois sur la représentation des signataires d’accord ( parcours professionnels, carrières et rémunérations dans la fonction publique en octobre 2015). La négociation aujourd’hui en France c’est la poignée de dirigeants des entreprises qui ont des moyens de pression énormes sur leur salarié(e)s : le fermeture d’usine en cas de syndicalistes récalcitrants aux conditions de travail toujours plus dures, la mise au banc de la société en cas de mouvement de grève (on ne compte plus les procédures contre les salariées et les syndicalistes en particuliers). La négociation aujourd’hui c’est des excités du stylo de certaines centrales syndicales moins enclines à la luttes qu’aux postes de cabinet ministériel pour services rendus au capital [1].
Tout est fait pour que le droit collectif soit remplacé par un droit individuel, parcellaire, et bien sûr cela dessert toujours les travailleurs. D’abord il les divise, chacun se sentant concerné par sa petite couverture qui se rétrécit à chaque coup de rabot du patronat. Ensuite, là où les conditions de travail sont les plus dures, c’est souvent parce que les travailleurs sont isolés et systématiquement fichés si une tête dépasse : logistique, bâtiment, services et commerces, associations, sont les secteurs où les droits des travailleurs sont les plus désavantageux, ce n’est pas un hasard c’est là où le rapport de force est le moins favorable au salarié(e)s. L’inversion de la hiérarchie des normes, c’est à dire permettre à l’accord d’entreprise de déroger à la loi, fait que celle-ci ne sera plus protectrice en particulier pour les travailleurs en petites entreprises.

Etre à l’offensive

Le moins que l’on puisse dire c’est que le projet du gouvernement n’est pas parti pour passer comme une lettre à la poste. Près de 800 000 signatures à ce matin ! Trop c’est trop semblent dire les signataires contre ce projet qui vient après l’ANI et les lois Rebsamen et Macron. Cette levée de bouclier et les mobilisations qui s’annoncent produisent déjà leurs effets. Tour à tour les ministres tentent de répondre à la vague : en vain.
Berger, le dirigeant de la "réformiste CFDT" comme disait ce matin France Inter et qui nous a habitués à plus de complaisance ou de complicité, en est même conduit à demander un report du dépôt du projet. Rappelons au passage que dans le camp progressiste, ne sommes pas contre des réformes comme par exemple : nécessité de l’autorisation administrative pour tout licenciement dit économique, droit suspensif en cas de licenciement pour faute...bref toute une panoplie de propositions que nous avons faites pour rendre nous aussi le code du travail moins obèse
C’est un véritable choix de société qui est engagé avec ce projet. Soit on accepte que le capitalisme dans sa course incessante au profit rogne un par un tous les droits conquis depuis plus de 100 ans, soit on se bat pour une société dont le développement passe par le progrès social.
La prochaine étape est le 9 mars, jour de la présentation du projet de loi. Dans nombre d’endroits des rassemblements et initiatives diverses sont annoncés : participons et aidons à la mobilisation.

Le 9 mars toutes et tous dans l’action !



Pour information en pièce jointe le tract de l’UD CGT 13 pour le 9 mars

[1] comme Anousheh KARVAR, CFDT,, directrice adjointe du cabinet...de Myriam El Khomri !


Bien entendu c'est sur ROUGE-MIDI
http://www.rougemidi.org/spip.php?article9133
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